Réunion de planification Scrum, dans une PME d’une douzaine d’employés, dont 5-7 personnes dans l’équipe de devs. Elles passent en revue les stories en haut du backlog, par ordre de nombre de points descendant. Pour chaque, découpage en tâches techniques et estimation grossière du nombre de jours de travail, pour déterminer ce qui devrait rentrer dans le sprint et quand arrêter d’en prendre.
Au bout d’un moment, l’équipe arrive à une story d’apparence simple : sur l’application mobile Android qu’elle maintient et édite en marque blanche pour ses clients B2B, il est demandé d’ajouter une pastille sur les contenus offerts avec l’appli, pour permettre aux utilisateurs (= les clients des clients de la PME) de mieux identifier ces cadeaux au milieu de leurs achats.
Vu de loin et sans entrer dans les détails, ça n’a pas l’air d’être une très grosse évolution et l’équipe estime qu’il y en a pour deux jours de travail.
Quelque chose comme 0,25 jour pour bien cadrer le besoin et déterminer quel pictogramme afficher, 0,25 jour pour monter un environnement de développement, 1 jour pour coder et tester/valider la fonctionnalité et 0,5 jour pour rebuilder les déclinaisons de l’application pour chacun des clients et les déployer sur le store Android.
Mais…